Etude de zone du Sud Grenoblois : fin de la 1ere phase

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Cette étude fait suite à la création du S3PY (Secrétariat permanent à la protection des risques technologiques).
Dès sa création, l'ADICE et FNE  (ex Frapna) ont porté leurs efforts sur la commission milieux naturels et biodiversité.
En 2012, le PRSE2 (deuxième plan régional santé environnement) a retenu le projet d'étude de zone du sud grenoblois.
La première phase de cette étude visait à collecter l'ensemble des données environnementales disponibles sur le secteur des 18 communes concernées par l'étude de zone. Elle vient de se terminer.

A partir des données existantes, une sélection des polluants présentant un intérêt sanitaire a été réalisée. La modélisation de leur dispersion et de leur transfert a permis d'établir un schéma conceptuel d'exposition et de proposer des investigations complémentaires.
L'état des lieux a cherché à caractériser l'origine de chaque polluant et la part respective liée à l' industrie, au trafic routier, à l' agriculture, au chauffage.
Les différents milieux naturels ont été investigués : air, eaux souterraines, eaux de surface, sols, végétaux.
Un rapport final de plus de 500 pages, agrémenté de nombreuses annexes, un résumé technique et un résumé non technique sont maintenant disponibles sur le site du PRSE2 (http://www.prse2-rhonealpes.fr/mise-en-oeuvre/detail-de-l-avancement/fiche-2-zones-multi-expositions/mesure-10-2 ).

Pour chacun des polluants des cartes de concentration dans l'air et de dépôts au sol ont été réalisées.A destination du public, ces documents peuvent être utilisés par les collectivités, les aménageurs et les particuliers soucieux de mieux connaître leur cadre de vie.

Une réunion publique devrait prochainement permettre de faire un point d'étape.

Une deuxième phase de cette étude vise à combler les lacunes des mesures existantes. Les mesures complémentaires sur l'air, recommandées par le rapport final ont été prises en charge par le DREAL et Air Rhône-Alpes, elles ont débutées et devraient durer 2 ans.

A ce jour l'ensemble du travail réalisé ou en cours a été entièrement financé avec de l'argent public et, pour l'instant, les autres mesures complémentaires n'ont pas de financement.